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Chute de cheveux hormonale chez la femme : comprendre les causes pour mieux agir

  • Photo du rédacteur: Alex de conseilscheveux
    Alex de conseilscheveux
  • il y a 21 heures
  • 9 min de lecture

Ce qu’il faut retenir sur la chute de cheveux hormonale chez la femme


  • Les hormones (œstrogènes, progestérone, androgènes) influencent directement le cycle du cheveu, sa densité, sa brillance et sa vitesse de chute, surtout lors de la grossesse, du post-partum, de l’allaitement et de la ménopause.

  • Pendant la grossesse, les œstrogènes prolongent la phase de croissance : les cheveux paraissent plus beaux et plus denses, puis une chute parfois impressionnante survient en post-partum, le plus souvent transitoire et liée à cet “effet rebond” hormonal.

  • À la ménopause, la baisse des œstrogènes et la répartition différente des androgènes peuvent entraîner une perte de densité, des cheveux plus fins et une masse capillaire globalement réduite, sans que cela soit systématiquement pathologique.

  • Pour limiter la casse, les leviers les plus utiles restent une hygiène de vie équilibrée (alimentation, stress, sommeil), des gestes capillaires doux (moins de traction, soins respectueux, massages du cuir chevelu) et, si besoin, un complément alimentaire contre la chute de cheveux en soutien.

  • Il est recommandé de consulter un professionnel (médecin, dermatologue, gynécologue ou sage-femme) en cas de chute très importante, de plaques dégarnies, de perte diffuse qui dure plus de douze mois ou de douleurs/démangeaisons du cuir chevelu.



chute de cheveux hormonale


Je m’appelle Alex et, depuis plus de dix ans, j’accompagne des femmes qui observent des changements capillaires au fil de leur vie hormonale. Si tu traverses une grossesse, un post-partum, un allaitement ou l’arrivée de la ménopause, tu as peut-être remarqué que tes cheveux ne se comportent plus vraiment comme avant.


Rassure-toi : tu n’es pas seule, et surtout, ce n’est pas un signe de faiblesse. Les hormones influencent intensément le cycle pilaire, et ces variations sont fréquentes, souvent transitoires, et rarement inquiétantes.


Je l’ai vécu moi-même au cours de mon post-partum, et je me souviens très bien de ma brosse pleine de cheveux un matin où j’aurais préféré me recoucher…


Pourquoi les hormones ont autant d’impact sur nos cheveux ?


Le cycle du cheveu en 3 lignes


Je vais droit au but.Le cheveu alterne trois phases :


  • la phase anagène, où il pousse ;

  • la phase catagène, où il se met en pause ;

  • la phase télogène, où il tombe.Les hormones déterminent la durée de chaque phase. Quand elles s’emballent, nos cheveux suivent le mouvement. Et quand elles chutent, ils chutent aussi.


Œstrogènes, progestérone, chute hormonale : ce qui se passe vraiment dans le corps


Pendant la grossesse, les œstrogènes prolongent la phase anagène. Résultat : densité, brillance, volume… un vrai bonheur.


Après l’accouchement, la chute brutale des mêmes hormones entraîne ce qu’on appelle « l’effluvium télogène post-partum », un phénomène très documenté et tout à fait normal.


On perd ce qu’on n’a pas perdu pendant neuf mois. À la ménopause, les œstrogènes diminuent progressivement tandis que l’action relative des androgènes augmente.


Les cheveux deviennent plus fins, parfois moins nombreux, un effet qui peut surprendre mais qui correspond simplement à l’évolution naturelle du métabolisme féminin.


Grossesse, post-partum, allaitement, ménopause : ce qui est normal… et ce qui doit alerter



Comparatif des chutes hormonales selon la période de vie



Période hormonale

Ce qui est normal

Signes à surveiller

Pourquoi ça arrive

Grossesse

Cheveux plus denses, plus brillants

Très rare

Œstrogènes ↑ prolongent la phase anagène

Post-partum

Chute diffuse 2 à 6 mois après accouchement

Chute > 12 mois, plaques clairsemées

Effet rebond hormonal : chute brutale des œstrogènes

Allaitement

Légère perte ou stabilisation

Chute massive + douleurs cuir chevelu

Influence indirecte via prolactine, fatigue, stress

Ménopause

Cheveux plus fins, perte de volume

Zones dégarnies persistantes

Baisse des œstrogènes, androgènes plus dominants



Pendant la grossesse : plus de brillance et de densité


J’ai vu des clientes sortir littéralement du salon avec une crinière hollywoodienne, simplement parce que leurs œstrogènes faisaient du zèle. Les cheveux restent plus longtemps en phase de croissance. Mais attention, ce petit miracle n’est pas éternel.


Chute post-partum : un phénomène fréquent et transitoire


Le pic de chute survient en général entre 2 et 6 mois après l’accouchement. Ce n’est pas lié à l’allaitement en soi, mais à la mécanique hormonale.


Si la chute dure au-delà d’un an ou s’accompagne de plaques dégarnies, il faut consulter. Sinon, patience : le cheveu retrouve son rythme.


Ménopause : perte de densité et cheveux plus fins


Lorsque les œstrogènes diminuent, la fibre s’affine et perd en élasticité. Je le vois souvent chez les femmes autour de la cinquantaine : ce n’est pas une fatalité, mais une évolution naturelle.


La difficulté est de distinguer cette perte hormonale d’une alopécie androgénétique, bien plus progressive et durable. Dans le doute, un dermatologue reste la meilleure boussole.




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Les leviers concrets pour limiter la casse et soutenir la fibre


Les solutions qui soutiennent vraiment la fibre capillaire


Solution

Action principale

Bénéfices sur la chute hormonale

Alimentation riche en nutriments

Apport en fer, zinc, protéines

Soutient la phase anagène, réduit la perte diffuse

Gestion du stress

Réduction cortisol

Stabilise le cycle pilaire

Sommeil réparateur

Régénération cellulaire

Meilleure repousse

Gestes capillaires doux

Protection mécanique

Moins de casse, moins d’inflammation

Complément alimentaire contre la chute de cheveux

Soutien du follicule

Aide en périodes hormonales intenses



Hygiène de vie : le trio alimentation, stress, sommeil


Je m’appelle Alex et je le vois tous les jours : nos cheveux racontent notre mode de vie.Et je l’ai vécu moi-même après mon post-partum. Mes longueurs ternes, ma brosse pleine de cheveux, et cette petite voix qui disait “tu es épuisée, et ça se voit”.


Pour une chute de cheveux hormonale chez la femme, l’hygiène de vie est un vrai levier.


  • Les protéines nourrissent la kératine.

  • Le fer, le zinc et les vitamines B soutiennent le follicule.

  • Un déficit peut ralentir la pousse ou accentuer la chute.


Je ne te dirai jamais “mange parfaitement ou tes cheveux vont tomber”. Ce serait injuste.En revanche, je sais qu’un corps qui manque de nutriments a plus de mal à fabriquer une belle fibre.


Le stress joue aussi un rôle clé. Quand le cortisol grimpe, le cycle pilaire se dérègle plus facilement.Je ne te culpabilise pas.


Personne ne choisit de mal dormir avec un bébé qui se réveille quatre fois par nuit.En revanche, quelques micro-pauses dans la journée, une vraie respiration, peuvent vraiment aider.


Et puis il y a le sommeil.La nuit, le corps répare, régénère, trie ses priorités.Des nuits hachées ne suffisent pas à créer à elles seules une chute de cheveux, mais elles fragilisent un terrain déjà bousculé par les hormones.


Gestes capillaires simples et doux


Quand mes clientes traversent une chute de cheveux hormonale, je leur donne toujours les mêmes conseils.Simples, concrets, mais très efficaces.


  • Espacer les lavages, pour laisser le cuir chevelu respirer.

  • Éviter les coiffures serrées qui tirent sur des racines déjà fragiles.

  • Privilégier un massage doux du cuir chevelu quelques minutes, pour stimuler la microcirculation.

  • Choisir des formules douces, sans tensioactifs trop agressifs ni agents très desséchants.

  • Bannir les brossages violents, surtout sur cheveux mouillés.


Quand je massais mon cuir chevelu le soir, c’était autant pour mes cheveux que pour mes nerfs.Un moment rien qu’à moi, trois minutes de pause, et une vraie différence sur la souplesse de la fibre.


Compléments alimentaires : un soutien de l’intérieur


Je vois les compléments alimentaires un peu comme une aide ponctuelle.Ils ne remplacent ni une bonne alimentation ni un suivi médical, mais ils peuvent soutenir une chute de cheveux hormonale chez la femme.


Ils apportent :


  • des nutriments ciblés (biotine, zinc, acides aminés soufrés, vitamines)

  • un soutien au cycle pilaire pendant des périodes de stress hormonal

  • un renfort quand l’organisme est très sollicité.


Si tu envisages un accompagnement ciblé, notamment lors d’un post-partum, d’un allaitement ou de la ménopause, tu peux te tourner vers un complément alimentaire contre la chute de cheveux, qui aide la fibre à traverser plus sereinement ces phases sensibles.


Pendant la grossesse, on suit évidemment les recommandations de son médecin. En post-partum ou à la ménopause, certaines cures peuvent être intéressantes, surtout si tu te sens fatiguée, vidée, avec une chevelure qui ne suit plus.



solutions contre la chute de cheveux postportum


Quand consulter un professionnel


Signes qui doivent alerter


Même si la chute de cheveux hormonale est souvent transitoire, certains signaux ne doivent pas être ignorés.


  • Chute très importante, en touffes.

  • Plaques dégarnies ou perte localisée.

  • Chute qui dure plus de douze mois.

  • Démangeaisons fortes ou douleurs du cuir chevelu.


Dans ces cas-là, on ne reste pas seule face à son miroir.


Les spécialistes à solliciter


Plusieurs professionnels peuvent t’aider à comprendre ce qui se passe.


  • Le dermatologue pour un diagnostic précis et, si besoin, un traitement.

  • Le médecin généraliste pour vérifier ferritine, thyroïde ou autres paramètres.

  • La sage-femme ou le gynécologue en post-partum, qui connaissent bien ces chutes hormonales.


Je le dis souvent : s’occuper de ses cheveux, ce n’est pas de la coquetterie.C’est une façon très concrète de prendre soin de soi, de son corps et de son histoire hormonale.


Retenir l’essentiel pour avancer sereinement


Si je devais te laisser avec une seule idée, ce serait celle-ci : tes cheveux réagissent aux hormones parce qu’ils sont vivants, sensibles, et intimement liés à ton histoire.Ce n’est pas un signe de fragilité. C’est un signe d’adaptation.


La plupart des chutes hormonales sont réversibles. Je l’ai vécu moi-même, et j’ai vu tant de femmes retrouver leur densité, parfois lentement, mais toujours sûrement.


Et oui, quelques gestes simples peuvent vraiment changer la donne. Une hygiène de vie un peu plus douce. Des soins plus respectueux. Une écoute nouvelle de ton corps. Une approche globale qui mêle science, patience et bienveillance.


L’essentiel, c’est de comprendre pour ne plus paniquer.Quand tu sais ce qui se passe, tu reprends le contrôle.Et tu peux agir avec justesse, à ton rythme, sans violence ni injonction.

Tes cheveux ne sont pas en train de t’abandonner.Ils traversent une étape. Tu vas traverser cette étape avec eux.


Chute de cheveux hormonale chez la femme


Quelles sont les causes de la chute hormonale ?


La chute de cheveux hormonale provient principalement d’un dérèglement hormonal qui modifie le cycle pilaire. Les variations d’œstrogènes, fréquentes pendant la grossesse, le post-partum ou la ménopause, peuvent accélérer l’entrée des cheveux en phase de chute.


Certaines femmes présentent aussi une sensibilité accrue aux androgènes, ce qui peut favoriser une alopécie androgénique. Le stress joue un rôle non négligeable en augmentant le cortisol, tandis qu’une carence en fer peut accentuer la perte de densité. Ces déséquilibres hormonaux entraînent souvent une chute diffuse, généralement temporaire.


Comment traiter la chute de cheveux hormonale ?


Le traitement dépend de la cause identifiée. Le minoxidil reste l’une des solutions les plus étudiées pour stimuler la repousse. Dans certains cas, un traitement hormonal peut être proposé, notamment à la ménopause.


Les protocoles médicaux incluent aussi des soins anti chute, des cures nutritionnelles comme la cure intense repair femme, ou encore une consultation spécialiste pour orienter vers un diagnostic précis. Pour les formes sévères, la greffe de cheveux peut être envisagée. Un accompagnement personnalisé reste essentiel pour choisir la solution adaptée.


Quels sont les effets des hormones sur les cheveux ?


Les hormones influencent directement la croissance capillaire, la densité et la santé du cheveu. Les œstrogènes prolongent la phase de croissance, donnant souvent une chevelure plus dense et brillante. À l’inverse, une baisse hormonale ou un excès relatif d’androgènes peut entraîner la chute des cheveux ou un affinement progressif.


Ces variations expliquent de nombreux effets secondaires observés pendant le post-partum ou la ménopause. Les hormones agissent donc comme de véritables régulateurs de la santé des cheveux.


Comment prévenir la chute de cheveux hormonale ?


Pour prévenir une chute liée aux hormones, il est utile d’adopter une alimentation équilibrée riche en protéines, fer, zinc et vitamines du groupe B.


Des soins conçus pour renforcer les cheveux et l’utilisation régulière de produits anti chute peuvent aider à stabiliser la fibre. Une cure ciblée peut également soutenir les besoins du cycle pilaire.


En cas de doute, une consultation médicale ou un bilan hormonal permet d’identifier un éventuel déséquilibre et de prévenir une perte plus importante.


Quel est le lien entre hormones et cheveux ?


Le lien entre hormones et chute de cheveux repose sur le rôle qu’elles jouent dans le cycle capillaire. Les hormones androgènes peuvent raccourcir la phase de croissance si la personne présente une réceptivité accrue au niveau des follicules. Les variations hormonales influencent donc la densité, la repousse et la stabilité du cheveu.


Une femme peut devenir plus sensible à ces fluctuations à certaines périodes de sa vie, notamment après une grossesse ou à la ménopause.


Quels sont les symptômes de la chute hormonale ?


Les symptômes typiques incluent une chute de cheveux plus importante que d’habitude, souvent diffuse.


On observe parfois une diminution visible de la masse capillaire, des cheveux fins, ou une diminution de la densité capillaire au niveau des tempes ou de la ligne frontale. Dans certains cas, la chute s’accompagne d’une sensibilité du cuir chevelu, mais ce n’est pas systématique.


Ces signes apparaissent généralement quelques semaines à quelques mois après un bouleversement hormonal.


Comment fonctionne le cycle capillaire ?


Le cycle capillaire se compose de trois phases :


  • la phase anagène, période de croissance du cheveu, qui peut durer plusieurs années ;

  • la phase catagène, une transition courte où le follicule se prépare au repos ;

  • la phase télogène, dite phase de repos, qui se termine par la chute naturelle du cheveu.


Chaque follicule possède sa propre durée de vie, et ces cycles s’enchaînent en continu. Les hormones influencent directement la durée des phases, expliquant les variations de densité au fil des saisons de la vie.

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